Et maintenant ma 3ème voile
(ça évoluait tellement vite et pour la compétition on changeait de voile tous les ans et même 2 fois par an ; et c'était facile de les revendre)
C'est la Genair de Ailes de K ;
C'est la première voile donnée pour 5 de finesse ; on avait enfin l'impression de voler et moins celle de descendre.
il y avait la petite, la 312 = 3 caissons ouverts et 12 caissons fermés
et la grande, la 510 = 5 caissons ouverts et 10 caissons fermés.
Avec mon frère, on a d'abord acheté la 312 puis rapidement on est passé à la 512.
En effet, c'est avec des 312 qu'on a fait nos premières autorotations (moi en compèt à Samoens et lui au Grand Ratz).
J'explique : Quand on avait une fermeture, la moitié de l'aile fermée se collait sous l'autre moitié tout en restant en partie gonflée car les caissons fermés ne pouvaient pas vider l'air ; il était très difficile de chasser l'air de la moitié ouverte vers l'autre pour reconstituer le profil ; pour arrêter l'autorot il m'a fallu lâcher le frein côté fermé et mes 2 mains sur l'autre frein pour chasser l'air (dur comme du béton) ; et à l'époque on n'avait pas de parachute de secours (les premiers pour le parapente sont arrivés lors du championnat de France 1989)
Ensuite on les a fait modifier en faisant une fente dans chaque caisson fermé
Mon frère au championnat de France de la Colmiane en aout 1988 avec sa GENAIR 312 non modifiée
Moi au Col de la Temple (sous le Pic Coolidge (Oisans) le 12 novembre 1988 avec ma GENAIR 510 modifiée
et notre atterrissage à La Bérarde ce 12 novembre 1988 ; lui il a une 510 non modifiée et la mienne modifiée au sol