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(exemple « Samedi 2 avril 2016 : St Pierre de Chérennes »).
Samedi 15 Octobre : Sortie Montagne
- Michel
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Si le temps et vent météo prévus par MétéoCiel sont confirmés, ce sera LE GOLEON.
Sommet Haute Montagne (3427m) au dessus de La Grave.
Matériel à prévoir : baudrier, piolet, crampons.
Pour y accéder : Marche de 4 à 5h.
(figure dans le livre : Parapente Sauvage de Manu Bonte).
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- Pierre
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- Michel
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1 - Samedi : GOLEON (3427)
4h30 de montée.
le soir bivouac à Villar d'Arène
2 - Dimanche : Refuge de l'AIGLE (3450m)
5h30 à 6h de montée.
Déco vers le refuge ou sur l'itinéraire de montée ou plus haut en direction de la Meige Orientale.
Ceux qui ne sont libres que samedi ne feraient que le Goléon, ceux du dimanche le refuge de l'Aigle.
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- Alban
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Pas possible pour moi le Samedi donc je mets une option sur le Dimanche. Je n'ai pas de piolets et crampons.
Alban
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- Bruno
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Est ce que quelqu'un peut m'en prêter ?
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- Alban
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J'ai consulté le topo pour le refuge de l'Aigle : c'est pas qu'une promenade de santé!
Est ce qu'il faut un niveau d'alpinisme?
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a plus :laugh:
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- Michel
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GOLEON : SW
AIGLE : NW ou E plus bas.
Les 2 sont des courses faciles accessibles à tous. Besoin d'une bonne condition physique. Les seules techniques sont la marche en crampons, la marche et l'assurage en cordée, et l'utilisation du piolet.
Une rapide initiation pourra être effectuée au début de la marche d'approche.
Le matériel : Piolet, crampons, baudrier léger, chaussures de montagne si possible étanches, guêtres, vêtements chauds imperméables, gants, lunettes de soleil + matériel de vol sans oublier le casque.
Ok Gilbert pour le prêt de crampons et piolets. J'ai aussi d'anciens piolets.
Prévoir aussi des systèmes d'accrochage du matériel pendant le vol (et de protection contre les pointes)
La (ou les) destination(s) finale(s) sera(ont) déterminée(s) à partir de jeudi quand on aura des infos plus précises sur les vents en altitude.
On pourra toujours se replier sur de la moyenne montagne : Obiou, Grand Colon, Grand Repomb,...
ou encore plus bas en fonction de l'enneigement : Serre de Montué, Moucherotte, Grande Sure, Chatel,...
Ce ne sont pas les idées qui manquent.
Quels sont les partants ?
Pour l'instant seuls Bruno et Alban (pour dimanche) se sont manifestés
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- Pascal
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on m'a enlevé mon plâtre ce matin et quelques douleurs persitent. Donc pour la sortie montagne je suis interressé mais je ne prendrais ma decision que vendredi pour entreprendre la sortie de samedi et dimanche. ou une seule.

de plus, je ne devrai avoir mon aile, qui revient de revision, qu'en fin de semaine.
Pour ce qui est du materiel de montagne, je suis équipé.
je reprends le boulot demain . :S
@ bientot
Pascal :blink:
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- Alban
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J'ai un baudrier, des guêtres, une frontale, les chaussures qui ont fait séjours dans ton 4*4, on m' a prêté des crampons et un piolet.
Je ne sais pas pour le Samedi mais pour l'instant les prévis du Dimanche sont plutôt favorables;
Meteoblue
Dimanche 16.10.2011
Heure locale (CEST): 02:00 05:00 08:00 11:00 14:00 17:00 20:00 23:00
Température (°C): -4 ° -1 ° 0 ° 3 ° 5 ° 5 ° 1 ° 1 °
Temp. ressentie (°C): -7° -4° -5° -2° 2° 0° -3° -3°
Vent (km/h): 5 2 7 7 11 11 7 3
Direction : E E NNE NNW NW NNW ENE SW
Rafales (km/h) 8 9 8 8 12 12 8 4
Humidité Relative 100 % 52 % 51 % 57 % 62 % 68 % 83 % 49 %
Précipitation (mm) - - - - - - - -
Probabilité de précip. 6 % 5 % 7 % 6 % 5 % 3 % 2 % 1 %
@Pascal : Bonne reprise.
Alban
(o]< ツ
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- Michel
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Samedi : LE GOLEON (3427m)
Départ à 5 heures de Beauvoir.
(Bruno, Jean Charles et Michel)
Samedi soir : Gite ou bivouac à Villar d'Arène.
(Bruno, Pierrot, Pascal et Michel)
Dimanche : LE REFUGE DE L'AIGLE (3450m)
Départ à 5 heures de Villar d'Arènes.
(Alban, Bruno, Pascal, Pierrot et Michel).
Ne pas oublier les frontales et les radios chargées
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- Thierry
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Moi, je vole dimanche avec mon fils, et j’emmène en bi une copine (encore !) mexicaine. Ca sera surement à St Pierre.
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- Michel
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Tarifs (dortoirs de 6) :
Nuité : 17,50 €
Repas du soir : 16,50 €
Petit déjeuner : 5 €
Demi pension : 37 € (repas + nuit +petit déj).
Chaque lit est équipé avec té d'oreiller, 1 drap et 2 couvertures;
Prévoir éventuellement sac à viande et/ou duvet pour frilleux
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- Michel
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Si vous n'avez pas de protections en caoutchouc pour ranger votre piolet dans le sac : 2 pommes de terre (pour la lame et la pointe) peuvent faire l'affaire.
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[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3455.jpg[/img]
Nous sommes parti du Pont des Brebis à Villar d'Arène à 6h. Notre objectif est d'atteindre le Refuge de l'Aigle à midi pour décoller en N ou NO avant 14h. Les prévis sont plutôt bonnes même si on s’attend à rencontrer des vents faiblards au sommet.
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3459.jpg[/img]
La première partie de la montée à la frontale est sympathique, nous bavardons gentiment.
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3463.jpg[/img]
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3464.jpg[/img]
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3470.jpg[/img]
Vers 8h nous sommes déjà à plus de 2000m et nous pouvons voir le jour se lever par le col du Lautaret. Rapidement nous attaquons la moraine sous le Glacier du Bec. Je commence à sentir les effets de l'altitude tandis que nous abordons les premiers franchissements vers 2800m à 8h. On est un peu en retard sur notre feuille de route mais rien de grave pour l'instant. La deuxième partie de la moraine est nettement plus difficile, la progression ralentie et je sens le poids de mon sac sur les épaules.
Nous atteignons la montée au Col du Bec vers 3000m où nous nous encordons. C'est une portion en escalade sans difficulté particulière mais le poids et le volume des sacs commencent à rendre la progression plus difficile et plus lente.
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3474.jpg[/img]
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3478.jpg[/img]
La traversée de la ligne de crête du col jusqu'à la Vire Amieux est plus facile. Nous sommes dans un environnement aérien, nous passons au soleil et nous voyons enfin le sommet du glacier du Tabuchet où nous nous rendons.
Malheureusement nous atteignons le début de la vire avec déjà une heure de retard par rapport à notre feuille de route. Pour ne rien arranger le vent n'est pas du tout celui attendu. Nous recevons de grands flux d'air catabatique en provenance du sommet. C'est pas bon signe mais nous allons tout de même atteindre la fin de la vire et le début de la trace sur le glacier. Nous prendrons le temps de chausser les crampons, mais il faut se rendre à l'évidence. Il est 13h nous avons encore au moins deux heures de progression devant nous et la météo est plus qu'incertaine. Pierrot et moi ne sommes pas très enclin à redescendre si prêt du but mais Michel nous convainc rapidement qu'il est plus que temps de renoncer et qu'il faut qu'on reprenne la voie inverse. Il a raison, c'est la seule option qui soit envisageable, nous allons devoir redescendre. Nous en sommes à 7h de progression, la fatigue se fait déjà sentir, les pas sont moins habiles et l'idée de dés-escalader les murs que nous avons pris à la montée ne m'enchante pas du tout.
Toujours encordés, nous retraversons la vire sous le Bec de l'Homme et la crête jusqu'au Col du Bec pour arriver aux premiers obstacles à franchir.
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/DSCN3488.jpg[/img]
Vers 16h nous sommes au pied du Col. Il nous reste encore quelques murs à franchir et 1500m de dénivelé à redescendre. A partir de la moraine la progression devient vraiment difficile pour moi mais nous sommes encore bien loin du parking. Nous passerons sans nous arrêter devant les dernières prairies qui étaient décolables : il est déjà tard la brise descendante est déjà bien en place et on est complètement vent de cul. Dans tout les cas je suis déjà tellement cuit que je ne pense pas que j'aurais été en mesure de gérer une course de décollage pour me mettre en l'air.
La longue descente qui reste devant nous se terminera vers 20h à la frontale soit 14h de marche pour une journée qui a débuté pour moi à 2h du mat'.
En résumé nous avons été à contre temps une bonne partie de la journée. Départ tardif, progression trop lente et retour tardif qui nous a empêché de prendre les derniers décos pour rejoindre la voiture. Dans tout les cas j'ai trouvé cette expérience très enrichissante. C'était ma première approche de la haute montagne mais contrairement à ce que je disais hier soir, j'y retournerais mais avec un équipement plus adapté (25kg dans le dos c'est trop) et une meilleure préparation technique (sur l'assurage en cordée notamment).
Un grand merci à Michel pour nous avoir guidé et avoir pris les bonnes décisions au bon moment et à Pierrot pour avoir partagé ces moments intenses.
Hier l'objectif était de voler depuis le refuge de l'Aigle. Nous n'avons pas atteint notre objectif. Mon but était de faire cette course. C'était dur mais j'ai atteint mon but.
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- Dominique
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- Michel
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Nous étions 3 pour cette aventure : Alban, Pierrot et moi.
L'objectif était de décoller du refuge de l'Aigle (alt 3450 m)
Nous devions démarrer l'ascension à 5h. Mais suite à mon arrivée tardive du Goléon samedi soir, la fatigue engrangée et la volonté du gardien du gîte de ne pas ouvrir le petit déjeuner avant 5h, ça n'a pas été possible.
Alban, lui, était bien au départ du sentier à 1660m à 5h. Il est venu nous rejoindre au gîte pour la fin du petit déj.
Finalement à 6h nous nous engageons dans la montée avec nos gros sacs qui contiennent tout le matériel de parapente avec sellettes et secours ainsi que piolet, crampons, baudrier, corde, mousquetons, sangles, broche à glace, nourriture, eau et vêtements chauds pour la neige.
(19 kg pour Pierrot et moi et 25 kg pour Alban !).
La progression est très bonne dans la forêt, puis dans les alpages et ensuite sur la moraine.
(Photo altitude 2340 m)
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000680W.jpg[/img]
La première difficulté (falaise d'une cinquantaine de mètres à franchir en escalade assez facile mais comportant des passages en neige et glace) a été négociée en 1h10 au lieu de 15 à 20mn en temps normal.
(photo altitude 2870m)
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000682W.jpg[/img]
(photos altitude 2910m)
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000683W.jpg[/img]
Au fond l'Aiguille du Goléon et les aiguilles d'Arves.
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000684W.jpg[/img]
Nous retrouvons plus haut des passages sur moraine et résidus de névés avant d'arriver à la 2ème difficulté : un mur vertical d'un quarantaine de mètres qui donne accès au col du Bec ; franchissement en 42 mn au lieu de 15 mn prévues.
L'arête du Bec de l'Homme effilée dominant le glacier du Tabuchet très crevassé a été franchie par une escalade assez facile sans trop de difficultés mais l'altitude (plus de 3000 m) et le poids du sac se faisaient bien sentir.
(photos altitude 3250m)
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000685W.jpg[/img]
Ci dessous le village de La Grave et le bas du glacier du Tabuchet :
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000686W.jpg[/img]
Nous avons ensuite quitté l'arête pour la vire aérienne en face ouest qui nous a permis de rejoindre le glacier à l'altitude de 3260 m.
[img]./media/kunena/attachments/legacy/images/P1000687W.jpg[/img]
Nous avons encore mis une demi-heure pour chausser les crampons.
Il ne nous restait plus que 1h30 à 2h pour atteindre le refuge de l'Aigle (3450 m).
Cependant, il était déjà 13h15 et j'ai préféré décider du retour contre l'avis de mes 2 coéquipiers.
Mes raisons ont été les suivantes :
Nos chances de pouvoir décoller me semblaient faibles car le vent n'avait pas l'air bien orienté contrairement aux prévisions météo.
13h15 était l'extrême limite d'éviter un bivouac improvisé ou une nuit en refuge non gardé, car la descente pour alpinistes inexpérimentés est toujours plus longue que la montée.
Parcourir un glacier crevassé en plein après-midi n'est pas vraiment conseillé et en plus les crampons de Pierrot n'étaient pas complètement réglés et risquaient de se détacher.
Nous avons donc pris le chemins du retour par notre voie de montée. Comme prévu les désescalades ont été longues et le sentier final interminable avec le sac.
Arrivée à la voiture à 20h11 après 7h de descente.
En conclusion cela ressemble à une journée de galère mais mes 2 camarades ont pu :
découvrir la haute montagne et ses paysages grandioses et extrêmement austères ;
apprécier la grande solitude des lieux (nous étions complètement seuls) ;
se familiariser à la progression sur neige et passages en glace avec l'utilisation du piolet ;
marcher en cordée et se rendre compte des difficultés d'assurage.
Je dois leur rendre hommage pour leur excellent état d'esprit et pour leur bonne humeur malgré les difficultés et la fatigue accumulée.
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- Pascal
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super compte rendu et belles photos .

Pascal
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Ce sera pour demain
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- Bruno
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Alors moi je ne suis pas un grand orateur, mais juste un grand merci à mes 2 compagnons ( Jean- Charles & Michel )de cordée de samedi.
Un peu plus à Michel qui nous a aidé à décoller, ... et qui est malheureusement redescendu à pieds.
C'était une grande première et une formidable expèrience :woohoo:
Quand vous voulez pour la prochaine !!!
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- Gilbert
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En haute montagne il faut rester humble et modeste l'option de la redescente était la bonne et c'est une exellente formation, mais hélas un peu épuisante physiquement.
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- Michel
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