Mon récit !
Pour ma part, le début du vol jusqu’à Saint Hilaire est dur car point bas mais faisable
. Là où le moral commence à faiblir, c’est au passage du déco sud de St Hyl jusqu’au tunnel avant la combe du Manival : thermique violent et trop de monde à gérer en l’air
. Plusieurs fois j’ai envie d’aller poser, mais je me remonte le moral en me répétant qu’après cela ira mieux
.
Combe du Manival passée assez haut. Je file au St Eynard et ne m’arrête jamais car les nuages me hissent bien assez haut et la balise de la Bastille se fait facilement
. (Petite pensée pour Gilbert !!!
)
Retour à St Eynard, je refais le nuage en évitant de rentrer dedans car nous sommes nombreux (voiles et deltas) mais tous font attention, comme moi !
Arrivé à la Dent de Crolle, je remonte devant jusqu’au nuage. Les thermiques sont à + 2 et peu violents, mais les nuages sont de partout et je zig zag pour les éviter.
Je reste en face Est qui est pour moi plus rassurant. Puis, je décide, ou plutôt, je passe en face Ouest, comme beaucoup de voiles avant d’arriver au Granier.
Au Granier, les thermiques sont plutôt déroutants et je me fais secouer
avant de remonter au nuage à 2350 m où je décide de transiter sur les Bauges sans attendre Dominique qui je sais, n’est pas loin.
La transition de la Savoyarde se passe bien car j’avance à 40 km/h.
Je pars vers l’autoroute pour ensuite bifurquer vers le sommet du Montgelas.
La brise de Chambéry est là et je remonte, non sans appréhension, au dessus.
Nous sommes plusieurs voiles à nous bagarrer dans la brise pour nous extraire et aller cheminer vers le Pic de la Sauge.
Je remonte au nuage facilement et je commence à prendre la pluie au sommet de la Pointe de la Galopaz. Les massifs des Bauges sont tous à l’ombre et un rideau de pluie nous barre le chemin.
Après 10 mn d’attente, je propose à Dominique de faire comme beaucoup, c.-à-d. de transiter sur la colline de Brame Farine. Transition à 2200 m. J’arrive assez haut pour me refaire.
Je chemine tranquillement
en regardant les autres voiles, les thermiques sont doux et me remontent au dessus des premiers avant relief. Je reconnais la ville d’Allevard où j’ai acheté ma Kaïlasch.
Arrivé vers le col du Darioz, je commence à fatiguer
et voyant St Hilaire et son attéro, je transite en profitant pour me relaxer et regarder l’agitation d’en bas.
Arrivé au dessus de l’attéro, je me dégourdis les jambes avant de poser et de rejoindre les copains au sol.
Ce vol m’a parut bien plus difficile que celui du mercredi 20 avril.
Beaucoup trop de nuages qu’il fallut éviter.
Mais faire ces 2 transitions dans le même vol, était très sympa.
Merci à Thierry
pour ses conseils donnés du sol et à Dominique
pour son enthousiasme à toutes épreuves.
Fort dommage que François, Pierrot et Thierry n’aient pu se joindre à nous tout au long de ce vol………….
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