Le déco est alimenté sans être trop fort, les voiles en l'air se promènent sous la casquette de nuages peu développés, et ça a l'air de porter loin devant.
Les pilotes dans les starting blocks:
Quelques minutes pour trouver mes marques et faire la hauteur des crêtes, vu la casquette, pas la peine de rester sur le relief, du coup je pars devant en
tirant droit devant
suivi par Alban et Jean Charles, ça sert clairement à rien d'enrouler et pas la peine de chercher la tma ...
je reste devant le relief, sur la limite soleil ombre, et ça marche bien. Séance photo à st gervais, sous la casquette qui s'arrête vers st pierre:
Après plusieurs contacts radio avec les autres au dessus de st gervais, cognin puis st pierre pour savoir si on continuait, on décide de pousser sur st jean. cette fois plus de casquette mais des thermiques immenses et doux comme depuis le début, le rêve du parapentiste, avec tout de même un vent de plus en plus fort, seulement visible sur la vitesse sol (pour ceux qui ont un gps).
arrivée vers st jean:
Du coté St Jean, on y voit des deltas en l'air, ainsi qu'un parapente, je ne pense pas de suite que le parapente est Jean Marc qui a aussi décolé de montaud peu avant nous, et suis bêtement l'idée que ça vient du déco, donc je raccroche coté déco.
En fait il est scotché, et la compression sur le déco monte et contre pas mal, plus fort plus bas, premier barreau pour sortir en montant, et une fois la vitesse revenue, 10 minutes d'oreilles pour aller poser.
Alban n'a pas eu mon message en vol de ce que st jean était fort, et me rejoint (il m'a rattrapé en passant par la plaine moins à l'abris) et me suis quand je rentre, c'est en regardant plus tard en arrière que je l'ai vu être reculé aux crêtes, avant de recevoir son message d'atterrissage hors terrain.
Avec Jean Charles on a bien rejoint le terrain, appellés les pompiers (en 4x4) pour faire descendre Alban, puis gérés les voitures.
Je ne sais pas si ce sont les conditions qui ont forcis en route, ou la configuration de st jean avec la direction du vent météo, plus une forte instabilité, qui ont rendu les conditions limites, a tel point que 100m de décalage, une vitesse de voile un peu différente et l'utilisation des oreilles plus tôt font que l'on termine dans les arbres au lieu du terrain
.
Ce qui est sûr, c'est que j'aurais du insister sur le fait de ne pas venir sur le déco de st jean, et suivre derrière ce qui se passait...