Sortie du bureau je me rend compte que j'ai le temps de me jeter un petit vol. J'hésite entre les Limouches et l'Alevoux et je me décide à rejoindre St Pierre où des copains sont surement déjà sur place.
Arrivé à l'attero je retrouve Cyprien, Laurent, Alex et Pascal alors qu'un premier groupe décolle et s'envole bien haut.
Cool! Ce sera surement un bon afterwork comme on les aimes.
Au déco je réalise que je n'ai pas de vêtements. Tant pis de toute façon je ferais surement l'essuie l'essuie glace dans le bocal.
Mais notre sport nous réserve souvent des surprises et c'est bien là une partie du plaisir que ça me procure. Si je suis tout le temps motivé pour faire de grands vols, il faut bien admettre que j'ai souvent du mal à m'extraire ou que je me retrouve à voler dans des conditions anémiques ou peu fréquentables. Voler peu, même si c'est toujours voler, c'est un peu frustrant.
Mais parfois, alors qu'on ne s'y attends par forcement, les dieux des vents nous servent généreusement ce qu'il faut pour nous permettre de voyager dans les airs.
C'était le cas ce vendredi.
Ce n'était certainement pas un vol exceptionnel, mais quel plaisir de voler là où naissent les barbules, de faire la course avec le soleil, de remonter de marche en marche les escaliers de nos reliefs pour s'offrir jusqu'à tard le soir une ballade entre copain dans le ciel.
Ce
vol
aurait être plus long, plus loin, plus tard mais j'm'en fout, j'ai pris mon pied. Et si, quand la météo est rageuse ou que j'ai fais un plouf, j'ai besoin de me le rappeler : j'aime voler.