la réciproque ...
profitant d'une navette potentielle sur l'axe combovin-maison, j'ai tenté les limouches à pied, c'est un poil chargé au relief, mais la plaine est encore bien clean quand je commence la montée.
la mission première du jour, c'était de tenter de trouver le sentier qui rejoint le déco
Et ben finalement c'est pas tant évident que ça, j'ai pas pris de gps avec la trace, ni même jeté un oeil sur la carte avant, du coup le "direct déco" est parasité par un sentier a faible taux de montée, et on ne sait jamais ce qui est prévu, ça se termine en montant droit dans le pierrier, en croisant et recroisant le sentier quasi plat
la partie finale est plus abrupte et aussi plus glissante, avec pour finir de la neige vers le déco et une arrivée directe vers la manche à air.
donc arrivée en haut, j'ai pour une fois demandé à ma voile si elle avait envie de me porter pour la descente, et là ............... j'ai eu une réponse singlante: NON !!!
que soit disant c'était toujours la même qui portait l'autre, qu'elle avait jamais pu réellement savourer un vol en passager, qu'en plus elle était encore chamboulé du dernier recalage, avec le changement d'horaire par dessus ...
Bref, une journée ou fallait rien lui demander
En y réfléchissant un peu, j'ai trouvé ses arguments valables, et je lui ai donc proposé une séance d'apesanteur intermittente.
C'est assez simple, on saute pour atterrir plus bas, puis on recommence pour atterrir encore plus bas, ainsi de suite, l'ensemble des petits vols en apesanteur permettant de descendre jusqu'a l'atterro.
Le but étant de proposer à la voile au moins autant de vols que la réciproque, afin de voler avec une voile pacifiée la fois suivante
Si vous aussi trouvez que votre voile vous fait la gueule, proposez lui une séance de microgravité intermittente (ou course à pied de descente
) vous m'en direz des nouvelles !
D'aucune mauvaise langues diront que la redescente fut motivé par une dégradation météo, la pluie en plaine ayant remplacé le bleu d'une heure plus tôt, avec toujours une incertitude sur l'épaisseur des nuages au dessus de la tête au relief, mais je vous assure que c'est la voile qui a décidé pour moi
Pour pascal, j'ai pas eu besoin de la frontale, j'ai même réussi à monter dans la navette avant de prendre la pluie, de peu ceci dit !
Histoire d'être certain que personne d'autre ne volerait plus tard, on a massacré quelques morceaux à la guitare pour se venger, ça a eu l'air de marcher au vu de la pluie sur le retour
Pour finir sur l'histoire du sentier, c'est plus facile avec un gps, sous peine de perdre du temps dans une des nombreuses traces qui serpentent dans la combe, je suis même pas sûr de trouver le direct déco la prochaine fois
, ou faut y aller avec des locaux ...