Bravo Michel et Benoit pour ces 2 grands vols pas faciles... !Pour moi, changement de programme ce lundi, je monte àVillard avec Catherine qui va voir la famille.
Petit vol que je poste quandmême, histoire de montrer aux nouveaux qu’il y a aussi des débutants dans ce
club d’élites.Départ déco classique à 1700m à 14 h. Comme d’hab, jerame au-dessus de la cabane. Je remonte enfin à la gare supérieure vers 1900
avant de me faire redescendre à mi-chemin du déco officiel ! Je me console
en voyant que c’est dur aussi pour ceux de dessous et finalement je finis seul
à 2200, d’où je pars pour les arêtes. Le Cornafion est passé à 2700. Sans faire
grand-chose, je monte à 3100 vers le Pic St Michel. Ça doit monter plus haut
mais je suis déjà bien impressionné par l’altitude et la proximité des nuages. Au
Moucherotte, je confirme avec Michel que les 3 Pucelles sont bien plus
nombreuses que ça ! (Plus on est haut, plus on en voit… ?)Les petits nuages aspirent bien et ça secoue sur lesbords.
Je me réjouis des 4.8 d’allongement de la Masala!
(Avant hier àMalleval, je leur en voulais un peu, histoire de ne pas voir mon niveau de
pilotage…)Retour avec re-plaf à 3100. Je ne croise qu’une seulevoile. Je tente quelques photos avec unmini appareil mais ce n’est pas trop mon truc.
Rien que pour arriver à l’ouvriravec les gants, il me faut une minute où je ne regarde plus autour, heureusement
que je suis seul.
Au-dessus du Gerbier, je suis encore à 2800. Je me dirigevers Corrençon mais je mets plus de ¾ d’heure à poser car ça monte de partout
entre thermiques et brise de sud-ouest.
Si ce n’était un besoin pressant, ilétait facile de rester en l’air bien au-delà des 2h25 de ce vol. Faudra quand
même que je m’équipe de ce petit tuyau, n’est-ce pas Jacques…
Au final, bien content pour ce 50
ème vol depuis ma reprise ennovembre dernier. Familiarisation avec l’altitude, paysages magnifiques (comme
ne le montrent pas mes photos de petite qualité) et vol « reposant »
où ça monte sans faire grand-chose, sauf au début pour sortir du cirque.
Cerisesur le gâteau, petit bain bien frais dans la Bourne avec Catherine, en
redescendant. Comme quoi, y'a quand même une vie après le parapente !