Ce mercredi 30 septembre, effectivement dernier créneau annoncé avant plusieurs jours de météo parapentiphobe…
Je pars pour Musan. Je pose le vélo à l’aterro. Arrivée au déco à 10h45.
C’est alimenté mais bien moins fort que d’habitude. C’est la fin de saison.
Le temps de préparer la voile et la brume arrive, monte et envahit tout !
Quand elle repart, la convection ne reprend que faiblement mais avec de grosses coupures.
Je stoppe mes 3 premiers gonflages, l’aile monte lentement et le terrain est si
court !
Je délaisse l’aide de la voiture et finis par poser la Masala à plat en recul, sur la route goudronnée.
Elle monte bien, mais hélas avec les oreilles. Je m’arrête dans ma course, les rouvre et in extrémis, je choisis de décoller.
Un gros buisson caresse le dessous de la sellette sans accrocher l’accélérateur, c’est passé ! Ouf.
Il est midi. Après ces efforts, je déguste savoureusement les 11 minutes de vol et me pose dans une douce brise.
Faudra quand même ratiboiser le bas de la pente. Jean, on y va quand tu veux... -
Je remonte en vélo. Casse croute. Pour l’après midi, j’hésite entre St jean et l’Alevoux.
En consultant les balises, j’opte pour… Léoncel !
A l’aterro 2 gars sont en train de plier. La balise indique maintenant 16/24 kmh.
Un Ticho décline mon invitation à monter, c’est trop fort à son goût.
Je monte voir quand même. J’arrive pour assister au décollage de Laurent (pas Pierron).
L’embardée de son aile montre que ça secoue visiblement.
Antoine Girard des Tichos décolle devant moi sa Zéno.
Une fois passé les remous en yo-yo du décollage, le voilà qui fait des cabrioles en l’air.
Juste au moment où je vais tirer sur les avants, une rafale déplace l’aile au sol et c’est en cobra tout doux qu’elle s’élève.
Je passe moi aussi à la machine à laver, le temps d’arriver au bord et de m’élever.
Ça monte, ça brasse, ça redescend mais au final, je me retrouve avec 3 autres
voiles 450 m au dessus du déco, chevauchant les crêtes de gauche. C’est moins
glorieux que les crêtes des Hauts Plateaux, mais la vue est de toute beauté,
comme ne l’indiquent pas les médiocres photos de mon appareil.
C’est du dynamique…dynamique, mais ce n’est pas malsain et au bout d’un moment, j’y prend goût.
Je me pose à regret après 1h30 de vol pour respecter mon planning de retraité.
Bien belle journée, qui m’aura bien appris.
Merci à Laurent pour la navette et bravo aux marcheurs d’altitude, Thierry, Gilbert et Michel pour le plaisir qu'ils ont eu