Monté à pied par le Sud, je ne vois pas Jean qui se prépare à décoller du Déco Sud et je pousse jusqu'à l'Alevoux où la manche à air est carrément travers droit (Sud).
Je retourne au déco Sud avec Cyril qui vient de me rejoindre.
Jean, en fusible décolle et pose directement dans le champ en dessous.
On analyse et on se concerte, aussi avec Patrick qui vient d'arriver ; et les 3 compères préfèrent retourner à l'Alevoux tandis que je décide de monter à Gontier.
Je pars sur la route et suis pris en stop assez rapidement.
Montée à Gontier par le Faz ; j'arrive au déco à 14h40 où Jo et Jean Luc se préparent.
Jean Luc décolle le premier et assez rapidement prend la direction de la vallée.
Jo rate un premier décollage (effet girouette de sa voile) ; il recommence rapidement une dizaine de mètres en dessous mais sa voile retombe sur un tout petit épineux (50 à 60 cm) ; je lui passe mon couteau scie et décolle à 15h pendant qu'il récupère sa voile.
ça tient bien en dynamique (et ça monte même jusqu' à 1406 m).
J'y reste une bonne demi-heure en attendant Jo en l'air ; mais ça dure vraiment longtemps, je commence à avoir froid aux mains et aux jambes ; je décide de rentrer sur Beauvoir que j'atteins après plus de 3/4 d'heure de vol.
Un petite frayeur juste en approche sur le village : un avion rafale qui descend la vallée de l'Isère me passe à quelques dizaines de mètres un peu en dessous..
J'oblique immédiatement direction la montagne pour m'éloigner le plus possible de la trainée ; mais étonnamment aucune turbulence.
Jo est descendu à pied, le tout petit épineux agressif au milieu du champ lui a cassé une suspente.
La trace de mon vol
En attendant Jo