victime du syndrome d'exces de confiance

Bonjour,

encore une victime du syndrôme d'excès de confiance:
votre serviteur, qui depuis 20 ans met en garde ses élèves sur ce mal terrible,
qui peut être attrapé par tous (la preuve) et à tout moment.

mercredi 25 mai, déco à 17h50 de l'Allevoux, légère tendance SO, activité thermique faible,
après 10 mn de vol et un passage infructueux vers le S, je repasse sous le déco et tente de me refaire
dans les thermiques à droite du déco. Demi-tour, prise de vitesse, et jolie frontale, légère pression sur
les freins pour réouvrir, avec contrôle du cap (face à la vallée), "jusque là tout va bien"...
la réouverture se passe les pieds dans les arbres...
Là ça ne vole plus du tout, trajectoire verticale, amortie par des buis de 10m de haut...
Et merde...
Tout va bien...,
une pensée pour Gilbert qui a eu moins de chance !

Et pourtant le matin même, après une courte nuit, la 1e idée fut que ce n'était pas une bonne chose
d'aller voler (après 5 mois d'inactivité physique et de fatigue accumulée ), mais l'envie était forte, poussée
par un sentiment nouveau pour moi de frustration engendrée par un rythme hebdomadaire intense et régulier.
Méfiance donc envers ce sentiment courant qui fait que l'on croit que cela n'arrive qu'aux autres.
Méfiance aussi envers cette difficulté à s'auto-évaluer, surtout après 23 ans de pratique !

Bruno, Alban et Jérémy ont pu me rejoindre, guidés par Patrick, resté en l'air à proximité.
Ils m'ont bien aidés pour descendre la voile et tout remonter sur le plateau.
Grand merci à eux et à la solidarité des pilotes du club.

Nous aurons l'occasion d'en reparler si vous le souhaitez.
Bons vols et ... soyez prudent

Lionel

PS: si qq'un va à St Hil, j'aurais une voile à déposer chez Wingshop (atelier réparation aux Petites Roches, à St Hil)
pour révision. Merci de m'appeler au 06 84 51 77 59.

Salut Lionel,

merci pour ton retour et cette analyse simplissime en diable.
Comme quoi nos vracs ne sont finalement pas si compliqués à comprendre.


ça me rappel un souvenir douloureux (seulement pour mon égo) d'une frontale qui a fini également dans les arbres, en compétition.

Comme tu le dis si bien personne n'est à l'abri.