Jeudi 29 octobre : St Jean avant le confinement

ep 10: de l'effet des jet flaps ..... ou pas

Philippe décolle, et va essayer les falaises de combe laval, mais contrairement à nos essais précédent bien réussis, ça ne marche plus!
Il n'en faut pas moins pour prouver que les jet flaps sont capable de changer une aérologie de site, d'éteindre un coin, pour en allumer un autre, car du coup, c'est maintenant devant que ça marche !

Pensez à demander sa présence, quand le NNE vous emmerde et que vous voulez retrouver un gentil NNO, efficacité garantie !

On retrouve alors un st jean classique en dynamique peu thermique, avec une lame d'air plus efficace bien devant, mais pas de mal pour la rejoindre du déco, et la montée progressive des balises monte le plaf du même coup (ou alors c'est le second effet des jet flaps ????)



La manche à air du terrain a suivi le mouvement et est maintenant dans l'axe de la piste.

D'aucun dirais que le NO de la plaine de l'isére a fini par prendre la main suite au réchauffement des faces ouest par aspiration, par rabotage en arrivant par dessus, ou encore parce qu'un verrou a sauté dans son affrontement avec le NNE ou dans le conflit N/S sur les faces sud du vercors, mais je reste persuadé que la bonne explication est la voile de Philippe !

Ce changement de condition n’échappera pas à notre président, mais n'anticipons pas

Peu de temps après :



Qui voit-on sur l'image ???

C'est le retour de Michel, qui revient de st eulalie...

ep 11: le plaf du jour

Michel de retour, nous voila à tenter le plaf du jour, le nord n'a fait que monter régulièrement, et en vrai site dynamique, le plaf monte de même. la meilleure ligne semble bien décalée devant, en appuie sur la couche d'air du dessous et on monte, on monte, on monte !
Bon ok pas tant que ça, Michel réussira les 1200m, et moi 50m de moins, c'est l'occasion de comparer nos vitesse / finesse, je rattrape Michel, mais il monte plus vite que moi, une voile rapide descend plus vite (à même finesse) et l'absence de cocon me coûte encore un peu en finesse, j'ai beau rentrer l'airbag, ça suffit pas.

Une fois en haut et bien avancé, on a deux partis pris, Jean-Luc décide d'aller à son tour vers ste eulalie, et Michel pousse direction st thomas, je fais la giroueete et après avoir suivi Michel un bout, vais rejoindre la route (autoroute?) pour ste eulalie, bien calé dans la couche de nord dynamique.



Saurez vous trouver Jean-Luc ? :



et nous voila parti pour la session cross, en vol de couche porteuse, et ça commence par LA transition de st jean

ep 12: l'autoroute, mais en première ...

Récapitulons, Michel se rapproche de l'atterro, on reste trois, tous partis à l'aventure, de l'autre coté de combe laval.

Il y a plusieurs façon d'envisager l'aller à ste eulalie, certain préfèrent rester au relief, faire des pleins dans les thermiques pris sous le vent,  puis forcer le passage ou faire une laisse pour le suivant (en gros celui de st laurent, celui de la combe des tunnel, puis celui de st eulalie), Des fois ça marche bien avec un appuie dynamique ou une restit que l'on garde sur tout le relief, pas la peine d'enrouler, on trace droit et basta.
Des fois on trouve une composition en couches, de masse d'air d'origine différente, ça peut être un NNE qui arrive du plateau sur une épaisseur, avec par dessus un NNO qui vient de la vallée de l'isére, mieux orienté et des fois plus fort, donc avec un meilleurs rendement, la ruse consiste alors, comme Jean-Luc et moi, a réussir à passer dans cette couche qui marche mieux vers le déco (monter, chercher au vent la couche qui monte sans enrouler puis la suivre le plus loin possible en zérotant, sachant qu'une fois sorti, il pourra être difficile d'y retourner sans la présence de thermiques, le NNE de dessous étant peu porteur au relief. Cela permet aussi de contourner par devant les thermiques sus-cités, si présents !
Et des fois, ben c'est un mélange de tout ça avec en plus des nuages qui tirent!

Il y a des chances que  Philippe, un peu bas et au relief, ne soit pas parti dans la même couche que nous, et c'est alors rageant, car en plus d'une différence de voile, il affronte une masse d'air plus défavorable, j'étais au frein sur l'aller, donc pas si vite que ça et effectivement il n'arrivait pas à suivre et descendait bien (trace gps ??)

Par contre avec dans les 20 de face, faut pas être pressé ! C'est l'autoroute en première (sauf si ça monte même accéléré, mais pas ce jour là pour moi)

C'est toujours rigolo de se faire une idée de la présence des différentes couches au déco avec comme indices la manche a air du terrain, les fanion de la station, l'orientation des rues de nuages et leur vitesse, la température en  haut et en bas, les valeurs de malleval et st jean, les prévis et l'intinct du site, puis de regarder une fois en l'air si on a bon

Avec Jean-luc, on a fini par trouver du NNE vers ste eulalie, donc demi tour, et le retour cette fois a été bien plus rapide  !

Aller, c'est bientot noel (a moins de 20 km ) alors un cadeau qui peut spoiler la fin , Nos deux traces avec Michel

le retour au déco :







A bien y regarder, vous trouvez pas quelque chose de changé sur le site de st jean ??? (indice: ça se voit sur 2 des 3 images )

Vous avez vu comme la dde a taillé les arbres de la routes ? les chasses neiges sont pas équipé  pour les arbres couchés


En diversion, et parce qu'on a refait la montée à pied avant de passer au congelo en l'air dimanche, un mois jour pour jour après, quelques images:

le raccourci:





la partie chemins séparés, c'est simple, on suit l'hécatombe de gauche...





la zone qu'a choisi Michel pour monter:





Une fois retrouvé le sentier, la conduite:



et la partie du haut si on prend pas le raccourci de la table d'orientation, arbres à mousse sympas:

ep 13 l'enroulage du jour et fin de vol ...

de retour au déco, et pour changer, se trouve un thermique en plus du dynamique, ce qui permet d'enrouler (enfin ! ) à 1.5m/s, de quoi monter 100m en une minute, et c'est tout (je vous laisse regarder la trace ) Michel a posé, Jean-luc s'en approche, et la fournée suivante a commencée à décoller. Un 27 à malleval confirme la montée progressive du nord, donc c'est direction atterro aussi, même si ça tient bien en haut ...

Le ciel pommelé de notre fin de vol, saurez-vous y trouver le plus lourd que l'air ?



On est prévenu par Michel d'un cisaillement, que l'on ne traversera jamais ainsi que de scotchage en finale et donc c'est avec un peu de marge que je traverse l'axe d'approche des avions, c'est simple, y'a qu'a suivre les traces du tracteur pour le tas de fumier dans les pas de Jean-Luc:



je m'applique, je m'applique:



Perte d'altitude du bon coté, alors que JL en a fini de la marque au sol pour les extra-terrestres



Finalement ça sera pas si fort que ça sur la fin, les balises de malleval et st jean perdent rapidement 10km/h et se stabilisent, permettant aux suivant de voler encore longtemps, mais avec peut être un plus petit plaf (coucou les tichos )



Et pour finir, le dernier posé du groupe, que vous reconnaîtrez sûrement, avec ses fentes dans la voile, et un cadrage parfait !

Parce qu'on était pas les seuls en l'air, et pour changer des images de parapente:





On a eu en plus un motoplaneur qui est venu reposer sur l'aérodrome, mais pas pris en photo

ça a été l'occasion de se partager le ciel, ils ont fait gaffe à pas venir à notre vent, et on les a suivi des yeux sur  leur circuit d'aérodrome. apparemment, ils n'ont pas les même soucis que nous pour faire le plaf

et une photo un peu particulière pour la composition (avion + tracteur):



elle me rappelle celle-ci;



sauf que la mienne à l'avion dans le bon sens mais pas sur qu'elle soit si célèbre un jour


Pour conclure sur la journée de vol, je pensais enfin faire les 100pts en déclaration marche et vol (plus facile qu'en cross ) mais une poussée au sud un peu timide m'y verra trop court ! C'est donc un 99.46 pour moi, ce qui fait rager Michel et son 98.45 on verra les 100pts une autre fois ...

c'est promis, j'ai plus rien à raconter